Les rivages antiques de la Tragédie
Les malheurs de Lesbos, par vos mains ravagée
Puisqu'après tant d'efforts ma résistance est vaine
Récifs délicieux, Île toute prochaine
J'ai quelque jour dans l'Océan
Car enfin n'attends pas
Voilà. Ces personnages vont vous jouer l'histoire d'Antigone
Oui, Seigneur, lorsqu'au pied des murs fumants de Troie
Je ne vois que des tours que la cendre a couvertes
Ariane, ma sœur, de quel amour blessée
Chers fantômes naissants dont la soif m’est unie
Va ! Je n’ai plus besoin de ta race naïve
Qui pleure là, sinon le vent simple, à cette heure
Que dans le ciel placés, mes yeux tracent mon temple
Quel crime par moi-même ou sur moi consommé
Regarde, un bras très pur est vu, qui se dénude
La houle me murmure une ombre de reproche
Mais, pour capricieux et prompt que tu paraisses
Nos vaisseaux sont tout prêts, et le vent nous appelle
Et dans quels lieux, Seigneur, l allez vous donc chercher
Vous pouvez, sans rougir du pouvoir de vos charmes
Va le trouver dis lui qu'il apprenne à l'ingrat
Son sourire se forme, et suit sur ses bras blancs
Laisse donc défaillir ce bras de pierreries
Quelle conque a redit le nom que j’ai perdu
Ce toit tranquille où marchent des colombes